“Appelle ça comme tu veux” utilise la caméra comme un esclave. Tout débute avec le vol d’une caméra. Tout s’articule autour de l’outil qui permet sa réalisation et de ceux qui en croisent la cellule, qu’il s’agisse d’inconnus, de manutentionnaires, de paumés, d’acteurs dont Jean-Pierre Mocky, de proches comme Nonstop, ou plus généralement de tous ceux qui font notre réalité, qui créent notre paysage.
“Appelle ça comme tu veux” ça veut dire : on se fout de ce que tu penses, non pas parce qu’on se fout de toi, ni parce que ce que tu penses est nul, mais simplement parce que ça ne change rien, c’est déjà trop tard, c’est déjà fini.
Comme annonçant un programme, on retiendra cette phrase entendue au court du film, “On est historien, on filme la fin du monde”
disponible sur
http://www.mathieucopeland.net/
http://www.youtube.com/watch?v=qDmm9ESMgL0&eurl
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